POLITIQUE DE SANTÉ. Coordination et CPTS : les deux piliers de la réflexion territoriale
Une journée d’échanges a été organisée par le Cese le 2 juillet dernier.
Professionnels de santé, représentants du médico-social et des pouvoirs publics se sont penchés sur le thème « Comment améliorer l’hôpital de demain et sa place dans le système de santé ? ».
Échanger sur les difficultés rencontrées par le système de santé et réfléchir collectivement aux pistes d’évolution. Tels étaient les objectifs de la journée d’échanges « Notre hôpital demain, la parole aux soignants et aux patients » organisée début juillet par le Conseil économique, social et environnemental (Cese), et pendant laquelle professionnels de santé et représentants de l’hôpital, du médico-social et de la ville ont tenté de définir la place de la médecine de ville dans le parcours de soins et de santé. Une réflexion conjointe car « le constat est partagé : des difficultés d’accès aux soins et de temps médical, avec une offre qui se raréfie, alors même que la consommation et les besoins de santé augmentent », explique Thomas Mesnier, député de la Charente et rapporteur général de la commission des Affaires sociales.
Prévues par la loi de modernisation de 2016 et encouragées par « Ma santé 2022 », les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) « sont en train de se développer », assure-t-il. Plébiscitées pendant la crise sanitaire, elles « ont été au rendez-vous, et là où il n’y en avait pas, des embryons de CPTS se sont mis en place pour le partage d’informations avec les autres professionnels, et la création des centres Covid afin de recevoir les patients dans de bonnes conditions de sécurité », affirme le Dr Jacques Battistoni, président de MG France. L’urgence étant de trouver rapidement et collectivement des solutions dans les territoires.